vendredi 18 novembre 2011

L'Indépendance Du Maroc

Le peuple marocain a sacrifié en effet des milliers de ses fils durant sa lutte contre le colonialisme pour la défense de ses droits les plus légitimes.

Mais, le premier exemple du sacrifice reste celui de feu SM Mohammed V qui, par sa foi inébranlable, sa détermination inflexible et son dévouement au service de son peuple, a accepté l'exil dans des conditions inhumaines, afin d'éviter à son peuple de subir les affres de la répression coloniale et de lui épargner les souffrances.


Le 18 novembre marque en effet le lien sacré entre le Trône et le Peuple marocain et donne une image éloquente de la symbiose qui a toujours existé entre l'ensemble de la nation et le Héros de la libération, feu S.M. Mohammed V qui a adopté une position héroïque en acceptant de s'exiler loin de son cher pays et de ses fidèles sujets plutôt que de renoncer au glorieux trône de ses ancêtres.
L'anniversaire de l'Indépendance incarne, à juste titre, un véritable symbole de lutte et de dévouement et revêt des significations profondes du fait qu'il procède de la volonté commune du Trône et du peuple à défendre les valeurs sacrées du pays.


Un événement et pas des moindres a précédé ce mémorable anniversaire. L'on ne peut en effet parler de l'anniversaire de l'Indépendance sans évoquer la glorieuse Révolution du Roi et du peuple, célébrée le 20 août de chaque année, qui s'est déclenchée lorsque les autorités coloniales avaient décidé justement d'exiler le symbole de la Nation, feu S.M. Mohammed V.

L'exil du père de la nation était la goutte qui a fait déborder le vase, car cet évènement était à l'origine du soulèvement des populations des quatre coins du Maroc, témoignant ainsi de la mobilisation de tout un peuple derrière son Roi pour le recouvrement de l'indépendance.


Néanmoins, les autorités coloniales n'avaient pas pris en considération l'attachement indéfectible et la mobilisation constante du peuple marocain uni derrière son fidèle Roi qui était bien déterminé à lutter jusqu'au bout et par tous les moyens possibles, jusqu'au rétablissement de la légalité.

N'ayant pas mesuré l'ampleur et la gravité de leur décision, les autorités coloniales venaient ainsi de signer leur arrêt de mort et allaient mettre fin à leur présence dans le Royaume.


Une résistance armée farouche s'en est suivie et des soulèvements de partout se sont déclenchés. Les luttes s'intensifiaient et l'étau se resserrait contre les conquérants français et espagnols qui avaient l'illusion de croire que, par l'exil du Souverain légitime et l'installation à sa place d'une autorité fantoche, ils pouvaient établir leur domination sur le pays.



Le jihad était alors proclamé. Jeunes, adultes, vieillards et femmes, tous étaient à l'œuvre, avec un seul mot d'ordre : vaincre ou tomber en martyr.

Cette résistance invincible a fini par décourager l'occupant, qui a renoncé à ses projets visant en premier lieu la déstabilisation du pays, et a conduit au retour du Sultan à la mère patrie, un retour triomphal qui présageait déjà la fin de l'ère coloniale et le début de l'indépendance du Maroc.

Certes, les combats avaient engendré des pertes humaines marocaines considérables, pour une noble cause d'ailleurs, mais le colonisateur a été chassé à tout jamais, marquant ainsi la victoire du droit et de la légalité sur l'injustice et le despotisme.


Par Mohammed Bakkar

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