samedi 24 mars 2012

Biométisme : inventions géniales inspirées par la nature !


Des yeux de mouche pour aider les aveugles à la combinaison Speedo inspirée du requin, des centaines de projets de ce type sont en développement.
En 2009, les 100 technologies les plus prometteuses ont été recensées dans un livre par l'institut Zeri, The Blue Economy, avec un plan d'action : dix ans, 100 technologies, 100 millions d'emplois. Utopique ? Déjà 150 entreprises ont été créées grâce à ces idées.
Et en France ? « Tous les dirigeants européens que je rencontre se montrent intéressés par cette philosophie, mais peu osent passer à l'action. C'est beaucoup plus facile en Amérique du Sud ou en Asie », constate Gunter Pauli. Mais des projets sont en cours dans l'Hexagone, surtout dans les PME, soutient Emmanuel Delannoy. Celui-ci cite notamment un projet de conversion de la biomasse en nourriture animale à Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône), ou encore un concept de cycle de traitement des eaux usées sans produits chimiques ni déchets dans le même département.

Du moustique aux aiguilles médicales indolores !


La piqûre est à la fois utile et détestée. Une partie de la population en devient même achmophobe : l'idée même de se faire piquer donne de l'urticaire. Bien que nuisible, une autre piqûre reste elle le plus souvent indolore : celle du moustique.

Une aiguille de seringue Nanopass 33(Terumo)
Deux sociétés japonaises (Terumo Corporation et Okano industrial corporation) ont décidé de copier la trompe du moustique pour réaliser des aiguilles médicales. Ils ont donc opté pour des aiguilles à forme conique, comme la trompe du moustique, et non plus cylindrique. Ils ont également réussi à rétrécir la taille des aiguilles, ce que beaucoup de concepteurs jugeaient impossible à l'époque.
Mission réussie en 2005, en changeant la méthode de production des aiguilles. Les seringues Nanopass33 sont aujourd'hui vendues à plusieurs millions d'exemplaires dans le monde.

De la termitière au centre commercial !


Les termites ne sont pas seulement capables de détruire les habitations. Elles sont aussi de redoutables architectes. Les termitières ont en effet une température quasiment uniforme, même lorsque le thermomètre extérieur alterne entre la canicule et les nuits froides. Une capacité qui convient particulièrement à Harare, la capitale du Zimbabwe, une ville qui connaît d'importants changements de température quotidien.
L'architecte Mick Pearce a étudié pendant plusieurs années le fonctionnement des termitières et s'en est inspiré pour construire l'Eastgate building, un immense immeuble qui surplombe Harare. Bâti en 1996, c'est la première construction de cette taille qui s'inspire entièrement d'une invention de dame nature.

Eastgate building, l'immeuble de l'architecte Mick Pearce (David Brazier/Wikimedia Commons/CC)
Plutôt que de chauffer puis climatiser le bâtiment, l'architecte a voulu, comme les termites, faire de cette particularité climatique un avantage. Il a mis en place un système de climatisation passive.
Le bâtiment, qui a une grande capacité thermique, absorbe la chaleur tout au long de la journée. Dans le même temps, de nombreuses ouvertures permettent à l'air d'entrer par le bas du bâtiment, tandis que de grandes cheminées permettent d'évacuer l'air chaud qui remonte par convection. Cette installation créé un courant d'air naturel, accéléré plusieurs fois dans la journée en activant des ventilateurs.
La nuit, quand l'air est plus froid que le bâtiment, les murs diffusent peu à peu la chaleur qu'ils ont emmagasiné pendant la journée, ralentissant le refroidissement du bâtiment. Et une partie de l'air frais qui s'engouffre est stocké dans les dalles du bâtiment, ce qui ralentira le réchauffement le lendemain. L'immeuble consomme ainsi 90% d'énergie de moins que la moyenne, assure son concepteur.
Et aussi : autres contraintes, autre animal. Un projet vise à s'inspirer de coquilles d'escargot pour un bâtiment à climatisation passive dans le désert.

De l'essaim d'abeilles aux Robots-abeille

Un nuage de centaines de petites abeilles métalliques et indépendantes survolant un champ pour l'ensemencer. Non, il ne s'agit pas d'un remake bucolique de Matrix. Des chercheurs de l'université d'Harvard sont bien parvenus à créer des robots-abeilles. La preuve ci-dessous en vidéo :

Pour les personnes anglophones et férus de technologie, l'université a mis en ligne une vidéo expliquant l'élaboration entièrement automatisée de ces petites machines.

Un robot-abeille (courtesy of the Harvard Microrobotics Laboratory)
Le but n'est pas seulement d'imiter le vol des insectes. Les chercheurs comptent surtout réussir à reproduire le comportement collaboratif d'un essaim d'abeille. Ils comptent donc les équiper de capteurs et de caméras pour permettre à chaque robot-abeille de collecter des données pouvant être transmises entre abeilles ou directement à la « ruche », c'est-à-dire le poste de commande des machines.
Les chercheurs comptent répartir les tâches de repérages, d'exploration et de cartographie entre les groupes d'abeilles, comme dans une véritable colonie. De quoi effectuer des repérages dans des zones difficiles d'accès ou irradiées mais aussi surveiller des cultures et les ensemencer ou encore mesurer l'évolution du climat dans des espaces restreints.
Et aussi : d'autres insectes sociaux, comme les abeilles, ont aussi inspiré les ingénieurs.

De la peau du Gekko à votre télé suspendue !


Cet énorme tableau – sans doute faux – hérité de votre grand-mère traîne dans votre cave depuis des mois. Impossible de l'accrocher au mur sans percer d'énormes trous, ce que refuse votre propriétaire. Des chercheurs de l'Université UMass Amherst, dans le Massachusetts, ont trouvé une solution pour vous en étudiant le gekko.
Cet énorme lézard fait partie des rares êtres vivants pouvant se déplacer sans encombre sur un plafond, la tête en bas. Mieux, un seul de ses doigts peut supporter l'ensemble de son poids, grâce à la force adhésive de Van der Waals. Une force extrêmement complexe, impossible à expliquer sans références à la physique quantique.
Les chercheurs ont donc copié en 2011 cette fabuleuse invention pour produire un adhésif puissant, sec et incolore : le geckskin. Le tout avec des matériaux communs et peu coûteux. De la taille d'une petite fiche bristol, le geckskin peut porter aisément un écran plat de 40 pouces, jurent ses concepteurs.

Et aussi : 
le gecko est la muse de nombreux ingénieurs. Découvrez d'autres projets inspirés par cet animal ici.

Du Martin-pêcheur au Shinkansen, Le TGV japonais


  • Le TGV japonais a une énorme qualité : il roule très vite, à plus de 300 km/h. Sauf que plus un train va vite, plus il fait du bruit. Si bien que le bruit du Shinkansen – c'est son nom – a longtemps dépassé les normes acoustiques. Une très mauvaise nouvelle, puisque ce train traverse de nombreuses villes et zones urbaines japonaises. Pire, il passe aussi de nombreux tunnels très étroits. Or à chaque traversée, l'air du tunnel se trouvait brutalement comprimé puis relâché, ce qui provoquait d'énormes explosions sonores.


Un martin-pêcheur 
La solution est venue de Eiji Nakatsu, un ingénieur ferroviaire qui a la particularité d'être aussi passionné de biologie. C'est lui qui fit lerapprochement entre ce train et un oiseau en s'interrogeant : pourquoi tant de tapage au passage du Shinkansen dans les tunnels alors que le martin-pêcheur parvient lui à plonger pour attraper ses proies dans l'eau sans aucune éclaboussure ? Les deux phénomènes sont comparables : le train comme l'oiseau rencontrent brusquement une forte résistance. Mais l'oiseau traverse l'eau comme une fleur grâce à son bec tranchant.


Eiji Nakatsu a donc repensé le design du TGV en s'inspirant du bec long et tranchant de cet oiseau. Résultat : plus aérodynamique, le TGV japonais demande 15% d'énergie en moins et va encore plus vite. Et il n'y a plus d'explosions au passage du TGV dans les tunnels.
Shinkansen en gare de Tokyo
Et aussi : le biomimétisme est une source d'inspiration pour les avions. Les ingénieurs d'Airbus assurent qu'ils continuent d'y puiser leurs idées 
d'innovations.

Twitter a 6 ans : Le monde en 140 caractères et en 140 millions de Membres actifs

Twitter fête symboliquement ses six ans cette semaine.
Plus précisément, c’est le 21 mars 2006 que le co-fondateur Jack Dorsey a envoyé le premier tweet.




  • Sur Flickr, le fondateur avait enregistré la genèse de Twitter, initialement baptisé Stat.us puis Twttr.
    Une idée simple qui a nécessité une période de gestation de presque 5 ans. Jack Dorsey voulait s’inspirer d’un « LiveJournal plus interactif ».
    Dans une contribution blog en date du 21 mars, Twitter rappelle en synthèse le chemin parcouru : 140 millionsde membres actifs, 340 millions de « tweets » diffusé au quotidien.
    La plate-forme de micro-blogging s’est imposée comme un service essentiel pour les aficionados de l’information en temps réel et de l’échange d’informations et d’opinion à l’échelle mondiale.
    « Il doit bien sûr évoluer ! Notre service est en perpétuelle évolution. Nous avons encore beaucoup de travail, notamment pour faire en sorte que les utilisateurs se voient proposer des contenus toujours plus pertinents », déclare jack Dorsey, dans une interview accordée au Monde.
    « Mais la promesse initiale doit être respectée : tout le monde doit pouvoir devenir utilisateur instantanément, individus, entreprises, associations comme gouvernements, et pouvoir communiquer avec le monde entier en quelques minutes. »
    Une étude Semiocast estimait en février que le site comptait sur 400 millions de membres avec un profil, ce qui donnerait 35% de membres actifs sur le total.
    Dans ce périmètre, l’étude estimait que les « twittos » étaient 5,2 millions en France, soit 1,4% du total.
    Selon  eMarketer, Twitter aurait dégagé un chiffre d’affaires de 139,5 millions de dollars l’an passé et escompte un CA de 260 millions sur 2012.
    Twitter dispose d’un écosystème consistant mais il doit désormais se concentrer sur la consolidation de son modèle économique encore bancal.

mercredi 8 février 2012

TOKYO 東京都


Tokyo (東京Tōkyōlittéralement « capitale de l'est »), anciennement Edo (江戸), est la capitale administrative du Japon depuis 1868, en tant que lieu de résidence de l'empereur du Japon, du Premier ministre, du siège de la Diète (le parlement japonais), du Cabinet, de tous les ministères qui le constituent ainsi que de toutes les 
ambassades étrangères. Ce statut n'est toutefois pas défini par la Constitution de 1947. Elle constitue le principal centre politique de l'archipel depuis le xviie siècle.
Elle est caractérisée par ses gratte-ciels, ses magasins de produits électroniques et de haute technologie, mais aussi par ses nombreux sanctuaires shintoïstes et temples bouddhistes, et ses quartiers et petites rues aux atmosphères particulières.
La métropole de Tokyo ou préfecture de Tokyo (東京都Tōkyō-to) forme l'une des 47 préfectures du Japon, mais dispose d'un statut administratif particulier de préfecture métropolitaine. L'agglomération de Tokyo toutefois s'étend au-delà des limites territoriales de la préfecture, rayonnant sur une large frange de la baie de Tokyo, ainsi que sur la région du Kantō. Avec près de 38 millions d'habitants, l'agglomération de Tokyo, quelle que soit la manière dont on la définit, forme l'aire urbaine la plus peuplée au monde.

Dénomination de Tokyo et de ses habitants

En japonais, le nom de la ville s'écrit 東京 
En français, on ne prononce pas le nom de la ville comme en japonais et l'on écrit généralement « Tokyo », ce qui correspond à la prononciation française /to.kjo/. L'ancienne graphie Tokio qui était utilisée en français au début du xxe siècle, est toujours utilisée en allemand et en espagnol, ainsi qu'en espéranto (entre autres).
Pour la France, l'arrêté du 4 novembre 1993 relatif à la terminologie des noms d'États et de capitales, pris conjointement par les ministres des Affaires étrangères et de l’Éducation nationale, recommande comme seule graphie Tokyo. Il en va de même de la commission de toponymie de l'Institut géographique national français3 et du code de rédaction interinstitutionnel de l'Union européenne. Les Japonais eux-mêmes utilisent parfois la graphie Tokyo dans leur retranscription en rōmaji du nom de la ville.
La transcription phonétique en alphabet latin selon la méthode Hepburn donne Tōkyō, le ō avec macron dénotant un o long. Cette méthode de transcription est utilisée dans les transports japonais et dans la plupart des encyclopédies et dictionnaires francophones. La méthode Kunrei donne Tôkyô et la méthode JSL, Tookyoo. Le gouvernement japonais autorise également l'utilisation de la graphie « Tohkyoh » sur les passeports, reprenant une représentation des voyelles longues familière aux anglophones.
Son ancien nom est Edo (江戸), « porte de la rivière », en référence à la rivière Sumida qui la traverse. Lorsque l'empereur Meiji s'y installe, en 1868, elle est rebaptisée Tōkyō, littéralement « capitale 京 de l'est 東 », par opposition à Kyōto (京都littéralement « ville capitale »), l'ancienne capitale.
En français, les habitants de Tokyo sont appelés les « Tokyotes » ou les « Tokyoïtes ». Les Japonais désignent aussi les hommes de Tokyo par l'expression Azumaotoko (東男littéralement « homme de l'Est »). Le terme d'Edokko (江戸っ子?littéralement « enfant d'Edo »), désignant historiquement les n
atifs de la ville lorsqu'elle s'appelait encore Edo, est toujours utilisé pour désigner les « Tokyoïtes de souche », dont les ancêtres sont eux-mêmes nés dans l'un des arrondissements de la capitale japonaise sur plusieurs générations, et qui montrent une certaine identité propre, caractérisée par l'utilisation encore de nos jours de certaines expressions et de l'accent nés de l'ancien dialecte local, l'Edokotoba, et symbolisée par Isshin Tasuke (figure de fiction très populaire), le personnage de Tora-san du film Otoko wa tsurai yo ou encore par le chien Hachikō.

Géographie

Site

Tokyo est située sur la baie de Tokyo, qui constitue l'ouverture maritime sur l'océan Pacifique de la plus grande plaine du Japon, celle du Kantō, sur la côte est de l'île d'Honshū, à l'embouchure de plusieurs fleuves côtiers : la Tama à l'ouest, la Sumida et l'Arakawa en son cœur, la Naka et l'Edo à l'est.
La préfecture de Tokyo est entourée par la préfecture de Chiba à l'est, celle de Kanagawa au sud-ouest, celle de Yamanashi à l'ouest et celle de Saitama au nord.
Au sud-est se trouve la baie de Tokyo. Le Tama délimite la frontière avec la préfecture de Kanagawa et a une longueur de 138 kilomètres ; sa source se situe dans les collines de Tama, à l’ouest de la préfecture de Tokyo. Le fleuve Sumida délimite les frontières avec les préfectures de Saitama et de Chiba ; il constitue la partie aval du fleuve Ara (ou Arakawa), qui a une longueur de 173 kilomètres.
La préfecture de Tokyo se divise elle-même généralement en trois parties :
  • l'extrémité sud de la plaine de Kantō à l'est, recouverte essentiellement par les arrondissements spéciaux et par quelques-unes des villes les plus orientales de la préfecture,
  • les collines de Tama et les monts Okutama à l'ouest, culminant au mont Kumotori à 2 017 m (limite avec les monts Okuchichibu), correspondant à la plupart des villes de la préfecture et au district rural de Nishitama,
  • les îles de l'archipel de Nanpō (au sens large, comprenant les archipels d'Izu pour sa partie nord et d'Ogasawara pour sa partie sud) dans l'océan Pacifique, où se situent les quatre sous-préfectures.
  • Transport ferroviaire


    Gares principales 
    Bien que la gare de Tokyo soit la gare interurbaine principale de Tokyo et celle accueillant tous les Shinkansen, la station la plus grande est celle de Shinjuku. Cette dernière est la plus fréquentée du monde. Les gares de Shibuya et Ikebukuro sont elles aussi plus fréquentées que la gare de Tokyo. Akihabara, Ueno et Shinagawa constituent également des plaques importantes dans le réseau ferroviaire de Tokyo.
    Lignes intérieures au Grand Tokyo 
    La ligne circulaire appelée Yamanote délimite officieusement le cœur même de Tokyo.
    • Métro de la ville : réseau Tokyo Métro, réseau Toei.
    • Réseau JR : ligne Chuō-Sōbu, ligne Saikyō, ligne Shōnan-Shinjuku, ligne Keihin Tohoku, ligne Chūō-Sōbu Line, ligne Keiyō, ligne Sōbu Rapid, ligne Yokosuka.
    • Compagnies privées : Keihin Electric Express Railway, Tōkyū Corporation, Metropolitan Intercity Railway Company.
    Lignes reliant Tokyo aux préfectures voisines 
    • Réseau JR : ligne Jōban Rapid, ligne Joban Kankō, Ligne Takasaki.
    • Compagnies privées : Tōbu Railway, Hokusō Railway.
    • La coexistence des lignes publiques et privées fait que de nombreuses stations (heureusement proches) des 2 types de réseau portent le même nom.
    Lignes desservant la « zone Tama » (zone ouest) de Tokyo 
    • Réseau JR : ligne Chūō Rapid, ligne Ōme, ligne Itsukaichi, ligne Musashino, ligne Nambu, ligne Yokohama.
    • compagnies privées : Réseau Keiō, Ligne Hachikō, Ligne Tama Toshi Monorail, Réseau Odakyū, Réseau Seibu.
    Lignes de longues distances 
    • Train à grande vitesse : Ligne Shinkansen Tōkaidō, Ligne Shinkansen Tōhoku, Ligne Jōetsu Shinkansen, Ligne Nagano Shinkansen
    • Réseau JR : Tōkaidō Main Line, Ligne Tōhoku Main, Ligne Chūō Main, Ligne Jōban, Ligne Sōbu Main.
    Autres lignes 
    Ligne Tokyo Monorail Haneda, Narita Express, Ligne Yurikamome, Réseau Keikyu, Réseau Keisei, Ligne Toden Arakawa (tramway), Ligne Tokyo Rinkai Kōsoku, Ueno Zoo Monorail, Nippori-Toneri Liner.
    • Billets : Comme dans le reste de la ville (et du pays) les distributeurs automatiques sont incontournables et peuvent délivrer les billets à l'unité et les cartes pour passages multiples.

Jacques Brel

Jacques Brel, né le 8 avril 1929 à Schaerbeek, une commune de Bruxelles (Belgique), et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France), est un auteur-compositeur-interprète, acteur et réalisateur belge.

Biographie

Issu d'une famille catholique flamande d'industriels (son père, Romain Brel était francophone de souche flamande et sa mère Lisette Vanneste était bruxelloise), Jacques Romain Georges Brel a été un enfant peu intéressé par 
l'école, excepté par les cours de français. Avec son frère, Pierre, de 6 ans son aîné, Jacques connaît une éducation austère entre collège catholique et scoutisme. Il écrit à 15 ans de longs poèmes et des nouvelles après avoir dévoréJules Verne et Jack London puis, à 16 ans, il crée une troupe de théâtre avec quelques copains et écrit lui-même des pièces qu'il joue en amateur au sein de la Franche Cordée (mouvement de jeunesse catholique). Son père le fait entrer dans la cartonnerie familiale « Vanneste & Brel » où il est affecté de 1947 à 1953 au service commercial, travail pour lequel il n'a aucun goût. Il songe très sérieusement à une reconversion, soit en tant qu'éleveur de poules, soit en tant que cordonnier, soit comme chanteur. Il choisit cette dernière voie et écrit n'importe où, n'importe quand. Amateur de musique classique (principalement de Maurice Ravel et de Schubert), il compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare sans jamais avoir pratiqué la musique auparavant.
Le 1er juin 1950, il épouse Thérèse Michielsen, dite « Miche », secrétaire dans une entreprise d'électricité, qu'il a rencontrée trois ans plus tôt dans la Franche Cordée. Le 6 décembre 1951 naît sa première fille, Chantal (car 1951 correspond à l'année où il commence à chanter).
À partir de 1952, il écrit et compose ses premières chansons qu'il chante dans le cadre familial, et à diverses soirées dans des cabaretsbruxellois regroupés dans le quartier de l'« îlot sacré ». Il fait déjà preuve de cette puissance lyrique (tant dans les textes que dans son interprétation encore trop teintée de scoutisme) qui rebute sa famille. Elle tente de le dissuader de continuer dans cette voie.

Les albums

  • 1955 : Jacques Brel et ses chansons
  • 1957 : Quand on n'a que l'amour
  • 1958 : Au printemps
  • 1959 : La valse à mille temps
  • 1961 : Marieke
  • 1962 : Les bourgeois
  • 1963 : Les bonbons
  • 1966 : Ces gens-là
  • 1967 : Jacques Brel 67
  • 1968 : J'arrive
  • 1968 : L'Homme de la Mancha (album d'après L'Homme de la Mancha)
  • 1972 : Ne me quitte pas (nouveaux enregistrements)
  • 1977 : Les Marquises

mardi 7 février 2012

Robert Louis Stevenson


Robert Louis Stevenson en 1885
Robert Louis Stevenson, né le 13 novembre 1850 à Édimbourg et mort le3 décembre 1894 à Vailima (Samoa), est un écrivain écossais et un grand voyageur, célèbre pour son roman L'Île au trésor (1883), pour sa nouvelle L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde (1886) et pour son récit Voyage avec un âne dans les Cévennes (1879).
Stevenson est parfois considéré comme un auteur de romans d'aventure ou de récits fantastiques pour adolescents, mais son œuvre a une toute autre dimension : il a d'ailleurs été salué avec enthousiasme par les plus grands de ses contemporains et de ses successeurs. Ses nouvelles et romans manifestent en effet une profonde intelligence de la narration, de ses moyens et de ses effets. Il exploite tous les ressorts du récit comme la multiplication des narrateurs et des points de vue, et pratique en même temps une écriture très visuelle, propice aux scènes particulièrement frappantes
« Under the wide and starry sky,
Dig the grave and let me lie,
Glad did I live and gladly die,
And I laid me down with a will
. » R.L. Stevenson